Des réparations qui «frôlent le million de dollars»
INCENDIE. La réouverture du Liverpool n’est pas pour tout de suite, alors que les réparations « frôlent le million » selon la copropriétaire du mythique resto-bar sur la Wellington Sud, Annie Faucher.
Six semaines après l’incendie majeur au centre-ville qui a frappé l’immeuble voisin, Annie Faucher, mentionne que la reconstruction s’annonce longue.
«Tout le monde travaille dans le même sens, mais on sait que ça va être long. C’est un édifice centenaire. Je m’ennuie, mais j’ai la chance d’avoir 54 ans, pas 21 ans. Je suis capable de ne pas paniquer avec ça et de réfléchir sur les projets du Liverpool. Mon esprit créatif continue de travailler. J’ai beaucoup d’idées pour la réouverture», indique-t-elle en insistant sur le fait que les relations avec le propriétaire de l’endroit, soit le Groupe Custeau, sont toujours très bonnes.
Malgré son optimiste, Mme Faucher avoue que épreuve est plus difficile parce qu’ils n’ont pas la situation sous contrôle.
«L’incendie est un énorme creux de vague et on ne contrôle rien en ce moment. Des fois, je me dis que si on était passé au feu, ça aurait été fini. Quand tu es entrepreneure, tu es habituée de te revirer sur un dix cents. Je suis une personne qui a l’habitude de maîtriser les choses.»
Une chose est certaine, Mme Faucher avoue avoir lâché prise quant à espérer la réouverture à une date précise pour ne pas subir les déceptions.
Elle pense quotidiennement à ses employés qui ont perdu leur emploi. Certains se sont replacés ailleurs, d’autres ont tout simplement décidé de prendre du temps pour se consacrer dans leurs études. Selon elle, ils font des activités de groupe aux deux semaines en attendant.
Toujours sous enquête
Selon les communications du SPS, le dossier est toujours entre les mains des enquêteurs, l’enquête se poursuit et l’incendie est toujours considéré comme suspect.