Geneviève Hébert ravie de l’exemption de Bishop’s 

BILAN Malgré une année compliquée pour les députés de la Coalition avenir Québec (CAQ), la députée de Saint-François, Geneviève Hébert, se dit satisfaite de son travail avec plusieurs victoires en région, dont l’exemption accordé à Bishop’s dans la hausse des frais de scolarité.

Le dossier de Bishop’s a fait couler beaucoup d’encre dans les derniers mois, alors qu’une grande mobilisation qui regroupait une centaine de leaders régionaux devant plus de 600 personnes a eu lieu le 31 octobre.

« C’est un dossier qui a été très chaud cet automne. Un dossier que j’ai porté. On a vu une mobilisation de la communauté envers son Bishop’s. Que des francophones viennent à la défense d’une institution anglophone qui fait partie de notre patrimoine et de notre histoire, ça m’a touchée énormément. Mon mandat a été de démontrer à mes collègues qu’il y a une belle cohabitation et que le déclin du français n’est pas visible en Estrie », affirme Mme Hébert.

Il s’est conclu lorsque le gouvernement a annoncé le 14 décembre dernier que l’Université Bishop’s continuera d’accueillir des étudiants canadiens de l’extérieur du Québec au tarif actuel.

Geneviève Hébert était également très heureuse de l’ouverture du nouveau centre de crise en santé mentale L’Éclaircie. « C’est un dossier que j’ai porté à bout de bras, de l’achat du bâtiment en trouvant des sommes pour qu’on fasse une mise de fonds jusqu’à déployer tout ce qui était nécessaire, tout près d’un million, pour les huit lits. Ce centre, il en fallait un, il fallait combler le vide. Tous les organismes en santé mentale se sont mis ensemble pour porter ce dossier, c’est une belle victoire », mentionne-t-elle.

Des écoles à -Sherbrooke, pour bientôt ?

À propos de la nouvelle école secondaire Mitchell-Montcalm, Mme Hébert assure que le dossier chemine. « Il y a énormément de travaux à faire en éducation partout au Québec, que ce soit la construction ou la rénovation. Actuellement, celui de Mitchell-Montcalm continue de bien cheminer. Ce que j’entends est positif. On n’a pas encore d’annonce, mais j’ai bon espoir qu’on va voir émerger un beau projet en Estrie. On le voit que c’est un besoin criant à Sherbrooke ».

Elle mentionne également avoir été impliquée dans celui de l’école primaire du district d’Ascot.

« Je travaille actuellement avec le ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel. On est en train de regarder comment on peut travailler avec les parties prenantes, le ministère de l’Éducation, le centre de services scolaire et la Ville de Sherbrooke ».