Jeunesse et expérience partageront la scène en gymnastique

JDQ. Les Jeux du Québec approchent à grands pas et la fébrilité commence à se faire sentir chez plusieurs athlètes de la région. C’est le cas de Lili-Rose Couture et Grégory Poulin, deux jeunes gymnastes sherbrookois qui vivront une expérience bien différente en mars prochain.

À treize ans, Lili-Rose en sera à sa première présence aux Jeux du Québec. Grégory, quant à lui, est un « vétéran » de deux éditions déjà. Tous les deux s’accordent sur un point cependant : ils sont impatients de sauter dans l’action.

« Je mentirais si je disais que je n’étais pas stressée, admet Lili-Rose. Mais c’est du bon stress. Je n’ai entendu que de belles histoires des Jeux du Québec et j’ai hâte de les découvrir par moi-même. »

« C’est une merveilleuse compétition pour les athlètes, ajoute Grégory, un gymnaste de 17 ans. On est là en gang, on s’amuse et on fait ce qu’on aime. C’est la troisième fois que j’y vais, mais j’ai encore la même excitation qui m’habite à mesure qu’on s’approche. »

DES ATTENTES ÉLEVÉES, MAIS RÉALISTES

Les deux athlètes s’entraînent actuellement au Club de gymnastique SherGym depuis plus de dix ans. Ayant l’esprit de compétition, ils ont le regard posé sur le podium, mais sont conscients de la réelle mission des JDQ.

« J’aimerais avoir une médaille, répond Lili-Rose lorsque questionnée sur son objectif pour la compétition. Je vais donner le meilleur de moi-même et il arrivera ce qu’il arrivera, mais tant que je sais que j’ai tout laissé sur la table, je vais être fière de moi », complète la jeune fille.

Un peu dans la même veine, Grégory ne vise quant à lui rien de moins qu’un podium sur le plan individuel. «Je sais que le niveau de compétition est élevé, mais je sais aussi de quoi je suis capable. Cependant, avant toute chose, l’important est de se surpasser soi-même et c’est ce que je compte faire. »

Leurs entraîneurs, Daphné Plante et David Altmeyer, sont d’avis que l’obtention de médailles est effectivement une possibilité pour leurs protégés.

« Lili-Rose est très artistique dans ses mouvements. C’est sa plus grande force et c’est ce qui la distingue des autres gymnastes. Je lui souhaite une belle performance, mais j’espère avant tout qu’elle saura profiter de l’événement », partage Daphné Plante, qui travaille avec elle depuis maintenant trois ans.

« Ce qui est en la faveur de Grégory, c’est son expérience. Il connait ses forces, ses faiblesses et ce qu’il faut faire pour gagner. C’est un modèle pour Lili-Rose et les autres gymnastes », mentionne M. Altmeyer, qui est également directeur technique à SherGym.

LA PASSION BIEN ANCRÉE

La passion pour la gymnastique des jeunes sherbrookois se fait sentir par leur dévouement du sport. Tous deux s’accordent pour dire que celui-ci leur permet de se développer non seulement en tant qu’athlète, mais également en tant que personne.

« Ce que j’adore, c’est que la gymnastique te permet d’aller toujours plus loin. Il y a toujours quelque chose à découvrir, à améliorer ou à perfectionner. Ça t’apprend la persévérance et je souhaite continuer encore longtemps, peut-être même sur la scène internationale », explique Grégory avec le rêve olympique qui flotte toujours dans ses pensées.

« La gymnastique me permet de dépasser mes limites, de développer ma confiance et d’apprendre que lorsqu’on donne le meilleur de soi-même, on peut atteindre nos objectifs. Je compte continuer à m’entraîner pour voir l’étendue de mes capacités », insiste quant à elle Lili-Rose.

Il sera possible de venir encourager les deux athlètes du 2 au 4 mars à l’Université de Sherbrooke.