Les normes ont été respectées selon le CIUSSS de l’Estrie-CHUS

AMBULANCES.  Critiqué par le Syndicat paramédics de l’Estrie-CSN (SPEC) dans le dossier de la découverture complète des ambulances, dimanche dernier à Sherbrooke, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS assure que les normes ont été respectées malgré un achalandage important.

De 8 h 30 jusqu’à 11 h 30, tous les appels d’urgence étaient transférés à des ambulances hors du territoire de Sherbrooke, et ce, jusqu’à ce qu’un véhicule se libère, selon le SPEC, qui mentionnait que les Sherbrookois ont été mis en danger. 

« La journée du 15 octobre a été achalandée et tous les appels ont été répondus en respect des normes établies. Comme à l’habitude, une personne des soins infirmiers et du Centre de communication santé Estrie réévaluent régulièrement l’état des usagers pour modifier la priorité des appels au besoin », assure le service des communications du CIUSSS de l’Estrie-CHUS. 

Pourtant, le SPEC indiquait qu’un appel urgent de  « priorité 1 » a pris 58 minutes avant d’être traité. 

« Nous vous répétons que tous les appels de dimanche dernier ont été répondus dans les délais prévus. Il peut arriver qu’une personne nouvellement cotée P1 reçoive un service en 8 minutes comme prévu mais qu’elle ait attendu plus longtemps pendant la période où sa cote de priorité était moins prioritaire », a indiqué le CIUSSS de l’Estrie-CHUS dans une seconde communication.

Rejoint en fin d’après-midi, le président du SPEC, Samuel Côté était préoccupé par cette déclaration. 

« C’est certain que 58 minutes pour un appel, je ne trouve pas que c’est un délai prévu, mais à l’interne, s’ils ont fait une réévaluation de l’appel et que la personne a été mal cotée au début, c’est qu’il y a un problème », s’inquiète M. Côté. 

Dans son communiqué de presse, le SPEC ajoutait que le CIUSSS de l’Estrie avait refusé la demande d’ajout de véhicules « sous prétexte qu’aucun appel non urgent n’était en attente ».

Le son de cloche est différent dans la communication du CIUSSS de l’Estrie-CHUS qui mentionne que « des ambulances ont été ajoutées à quelques reprises afin de répondre aux besoins sur le territoire, et ce, conformément aux règles habituelles. Rappelons qu’en tout temps, si une ambulance n’est pas disponible, un autre véhicule sera appelé pour venir en renfort. Celui-ci peut toutefois provenir d’un autre secteur », conclut M. Côté.