Les réactions au budget 2025 sont mitigées

BUDGET. Les réactions du budget ont été nombreuses parmi les différents élus. Certains sont heureux, tandis que d’autres notent que la Ville aurait pu faire un plus grand effort pour réduire certains projets.

C’est notamment l’opinion de la conseillère du district du ­Pin-Solidaire, ­Hélène ­Dauphinais, qui estime que des coupures étaient nécessaires, tant dans le budget de fonctionnement que dans le programme d’immobilisations 2025‑2029.

Pour sa part, la conseillère du district de ­Desranleau, ­Danielle ­Berthold, assure que l’exercice du budget n’est jamais facile, mais elle se dit très satisfaite des efforts pour la réparation des rues sherbrookoises dans le programme d’immobilisations 2025. Il est prévu d’y investir un montant de 53 millions de dollars, dont plus de 23 M$ provenant de la ­Ville.

«  ­On essaie de faire avec ce que l’on peut. C’est important de réaliser des gains. C’est toujours plus facile de couper que d’avancer. Nous étions partis pour ne pas investir dans nos rues, mais je suis vraiment contente que l’on augmente de plus de 9 millions par rapport à l’an passé  », explique ­Mme ­Berthold.

Le comité exécutif a inclus dans le programme d’immobilisations 2025‑2029 quatre projets importants qui demanderont des investissements majeurs au cours des prochaines années, dont la relocalisation du garage municipal (77 M$), l’achat de compteurs communicants pour ­Hydro-Sherbrooke (50 M$), l’augmentation de la capacité de traitement à la station d’épuration (75 M$) et le 5e poste de distribution électrique (50 M$). Plusieurs élus s’inquiètent cependant de l’absence d’actions concrètes en 2025.

«  ­La marge de manœuvre est mince et, dans ce contexte, je trouve ça curieux que les plus grands projets soient absents. On ne peut pas parler de planification quinquennale. Ce sont des projets importants, qui ont été mis de côté  », mentionne ­Annie ­Godbout.

De son côté, ­Paul ­Gingues critique la croissance de l’appareil municipal.

«  ­Ce sont 71 nouveaux postes qui seront créés cette année. Autrement dit, l’appareil ne cesse de s’agrandir, alors que les services aux citoyens diminuent. Je dénonce la croissance de cet appareil à chaque budget. Il y a une culture de se créer des besoins, tout en ajoutant de la bureaucratie  », explique M. Gingues.

Les élus de ­Sherbrooke ­Citoyens s’entendaient pour dire que s’étaient un budget qui répondaient aux attentes et aux objectifs pour la dernière année de ce mandat.