Paul St-Pierre Plamondon veut s’attaquer à l’utilisation de l’écran chez les jeunes 

JEUNES. Le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a profité de son passage à Sherbrooke pour rencontrer la Dre Mélissa Généreux afin de discuter du temps d’écran chez les jeunes.

Rappelons qu’une récente enquête réalisée par la Fédération des comités de parents (FCPQ) et l’Université de Sherbrooke a démontré que les jeunes passaient de plus en plus de temps devant les écrans. Dre Généreux s’inquiète de cette surconsommation et de ses effets sur la santé mentale. Elle est également intervenue dans l’émission « Tout le monde en parle » il y a quelques semaines pour aborder ce sujet.

«Cela fait partie d’un dossier que je veux faire aboutir avant l’élection. Mon objectif est de convaincre la CAQ de prendre des mesures dès maintenant. J’ai demandé un changement dans les écoles à partir de septembre prochain, mais on m’a répondu par la négative», a-t-il déclaré.

M. St-Pierre Plamondon souhaite créer une coalition d’experts sur ce sujet.

«J’ai cinq ou six rencontres prévues avec des personnes qui vont faire pression sur le gouvernement dans l’espace public afin qu’il prenne sérieusement en compte la santé mentale.»

Mme Généreux a participé à plusieurs interventions publiques dans différents médias.

«La recherche est en plein essor, et nous ne connaissons pas encore vraiment toutes les conséquences. Regarder un film en famille pendant deux heures n’est pas du tout comparable à passer deux heures seul sur TikTok. Le contexte d’utilisation joue également un rôle», a souligné Dre Généreux le 7 avril dernier sur Radio-Canada.

L’Estrie reste toujours aussi convoitée par le PQ.

De passage à Sherbrooke, PSPP ne s’en cache pas, la région de l’Estrie demeure une région surveillée et désirée par le Parti Québécois, notamment les circonscriptions de Sherbrooke et Saint-François.

Paul St-Pierre Plamondon effectue sa troisième visite en un an dans la région.

«Cette région est importante, nous avons réellement la possibilité de remporter toutes les circonscriptions, ce qui pourrait faire la différence entre un gouvernement minoritaire et une position d’opposition officielle. Sherbrooke est très dynamique et cela crée des opportunités.»

Concernant les futurs candidats, PSPP n’est pas prêt à révéler de noms, mais il reconnaît qu’il est en discussion avec certaines personnes. Il cherche à trouver un équilibre dans ces candidatures, mais cela ne se fera pas avant 2025.

«Nous avons également le potentiel d’attirer une équipe remarquable et de proposer des idées qui susciteront au minimum beaucoup d’intérêt auprès de la population. Il est donc utile de s’engager et de surprendre. J’ai l’intention de conserver certaines candidatures pour assurer la continuité et d’en introduire de nouvelles pour former un conseil des ministres de qualité. J’ai eu de nombreuses rencontres.»

M. St-Pierre Plamondon a également participé à un déjeuner-conférence avec la Chambre de commerce de Sherbrooke pour discuter de « l’économie et de l’indépendance».

«Les gens sont parfois très surpris par l’approche économique du Parti Québécois, c’est-à-dire qu’en 2024, l’indépendance est envisagée pour des raisons financières et économiques. C’est la raison de notre projet : éviter l’asphyxie fiscale. Nous voulons soutenir les entreprises québécoises et leur offrir une visibilité internationale », a-t-il mentionné.