Sherbrooke recule sur le mur anti-bruit

NUISANCE. La Ville de Sherbrooke a pris la décision de ne pas aller de l’avant avec la construction du mur -anti-bruit qui était prévue dans le secteur de la rue Robitaille.

En septembre 2022, le Service de la planification et de la gestion du territoire a mandaté une firme pour la réalisation d’une étude sur la caractérisation acoustique et d’évaluer les scénarios d’implantation pour répondre à une « une nuisance de bruits industriels dans une zone résidentielle ». L’étude de la firme a démontré qu’un tel mur doit être « placé près de la source de bruit ou près du récepteur » pour être le plus efficace. Dans cette situation, le mur devait être de 85 m de longueur par 10 m de hauteur, l’équivalant de quatre étages, et aurait été placé à la limite du boisé de la rue Yamaska en raison des sources de bruits qui sont multiples dans le quartier.

C’est lors d’une rencontre en septembre dernier, avec les citoyens des huit résidences qui sont touchées, que le scénario présenté a été rejeté par ces derniers et que la ville a mis la hache dans le projet.

Rappelons qu’en juillet 2022, un contrat de 350 000 $ avait été octroyé à l’entreprise Groupe Ramo en prévision des travaux. Lors du conseil municipal du 17 octobre dernier, les élus ont décidé de résilier le contrat.

Résiliation sans conséquence

L’une des inquiétudes de certains élus, dont la conseillère du district du Lac-Magog, Nancy Robichaud, était de savoir si la Ville de Sherbrooke allait devoir payer des pénalités.

Selon le directeur du service d’approvisionnement et équipements, Pierre Trottier, l’ajout de la clause de « résiliation sans motif » devrait permettre d’éviter les pénalités.

« On va devoir payer uniquement les sommes qui ont été engagées. Comme la Ville a été proactive et qu’on a avisé le fournisseur rapidement, on n’entrevoit aucun coût additionnel », a indiqué M. Trottier durant la séance plénière.