Sherbrooke se dotera d’un plan d’urbanisme 

URBANISME.  La Ville de Sherbrooke pourra se pencher sur la rédaction d’un nouveau plan d’urbanisme qui déterminera les lignes directrices et la vision en matière d’aménagement.

Le conseil municipal a adopté la stratégie qui a été présentée, mardi soir. 

Ce plan suivra la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire du gouvernement du Québec. Ces travaux s’échelonneront jusqu’en 2025. 

Les discussions seront divisées en six thématiques différentes: l’habitation et milieux de vie, la mobilité et transport, l’environnement et milieux naturels, le développement économique et l’innovation, l’agriculture et ruralité ainsi que patrimoine, architecture, culture et paysage. 

Selon la présidente de la commission de l’aménagement du territoire et conseillère du district d’Ascot, Geneviève La Roche, il est important de se munir d’une telle structure pour l’avenir des quartiers. 

« La réalisation de ce plan d’urbanisme nous permettra de nous doter d’une vision commune de notre territoire et de nos milieux de vie. Au cours de cette grande réflexion, nous serons collectivement appelés à faire le point sur les opportunités de mise en valeur de nos richesses actuelles et de développement pour les générations qui nous suivent puis à réfléchir ensemble le futur de notre ville. »

Pour la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, il était temps que Municipalité ait son plan d’urbanisme. Elle croit que si Sherbrooke ne va pas de l’avant, elle est « condamnée à stagner économiquement ».

« Ce n’est pas quelque chose d’optionnel. C’est un document fondamental. Toutes les villes ont un plan de ce genre. On se pose des questions beaucoup plus concrètes sur certains quartiers. C’est l’opportunité de faire un grand ménage. »

Il est également prévu que les citoyens puissent se prononcer en 2024 sur leurs idées et leurs aspirations.

De son côté, la conseillère du district du Lac-Magog, Nancy Robichaud était mécontente qu’aucun montage financier n’ait été présenté aux élus avant d’approuver la démarche. Sa collègue indépendante, Annie Godbout, partageait son point de vue. La conseillère du district du Pin-Solitaire, Hélène Dauphinais, pour sa part, croit que la Ville devrait se concentrer sur le Plan Nature.