Un aréna rempli pour nos pompiers et nos policiers

FONDATION. C’est samedi dernier (10 février), au Complexe Thibault GM, que les pompiers du Service de protection contre les incendies (SPCIS) et les policiers du Service de police de Sherbrooke (SPS) se sont affrontés sur la patinoire pour un match de hockey au profit de la Fondation Justin-Lefebvre.

Si Benoit Lefebvre, le père du petit Justin, ne savait pas trop à quoi s’attendre pour cette première édition de l’événement, il a avoué être agréablement surpris de voir le Complexe Thibault GM rempli à pleine capacité pour l’occasion. « C’est incroyable, lance simplement celui qui agit également à titre de trésorier de la fondation. On s’était fixé un objectif de 500 à 600 personnes et seulement dans la vente en ligne, on a dépassé les 700. Actuellement, avec les commanditaires, les joueurs et les invités, on a atteint la capacité maximale. C’est vraiment beau à voir. »

Cet engouement a également permis de dépasser largement l’objectif financier de 10 000 $ établi préalablement. « On approche les 15 000 $. C’est bien au-dessus de ce que l’on espérait et ça fait chaud au cœur. Je remercie tous ceux qui se sont impliqués dans le projet. »

LA PREMIÈRE MANCHE AUX POMPIERS

Cette première rencontre entre les services d’urgence s’est soldée par une victoire écrasante de 10 à 3 des pompiers. Même s’il s’agissait d’une joute « amicale », les adversaires n’hésitaient pas à jouer du hockey physique, tout en s’assurant de garder le tout plaisant et sécuritaire.

« Ce sont des gens en forme et ça paraît sur la glace. Il y a aussi d’excellents joueurs de hockey donc ça donne un très beau « show » pour les spectateurs. À les voir aller avec l’intensité qu’on peut voir sur la patinoire, je crois même qu’il y a une petite rivalité qui est en train de se former », ajoute en souriant M. Lefebvre.

Celui-ci conclut en assurant que la prochaine édition est déjà dans les plans, peut-être même dans un amphithéâtre qui permettrait un rassemblement encore plus massif, question de créer un rendez-vous annuel pour la communauté sherbrookoise.

« À voir la réponse de la population, c’est certain qu’on envisage de reproduire le match. Entre ici et le Palais des sports, il y a tout de même une bonne marge, mais on ne sait jamais », termine Benoit Lefebvre en riant.