Un pas de recul pour la bonification des salaires des élus

REVENUS. Les élus sherbrookois font marche arrière sur la rémunération additionnelle des membres du comité exécutif (CE), le temps qu’une firme externe se penche sur la question. 

L’offre finale a été présentée par la conseillère du district de l’Hôtel-Dieu et présidente du comité exécutif (CE), Laure Letarte-Lavoie, en l’absence de la mairesse Évelyne Beaudin, lors de la séance pléniaire du 14 novembre. Le CE retire, pour le moment, sa bonification du salaire des membres du comité exécutif (CE) de 4300$. Le responsable du centre-ville ne verra pas un bond de 6000$ à son salaire de base. Il a également été entendu d’enlever la rétroactivité pour toute l’année 2023.

Ces trois points avaient été forts contestés par les élus lors de la résolution adoptée le 7 novembre dernier.

Avant cette proposition en fin de séance, plusieurs élus avait précédemment pris la parole pour expliquer leurs mécontentements.

 « J’ai encore un malaise avec la bonification du salaire des membres du CE, a indiqué le conseiller du district de l’Université, Paul Gingues. Le fait d’être quatre ou cinq, ça ne change rien à la charge de travail, même que ça l’enlève une prise de parole additionnelle. Maintenant, si vous avez trop de tâche, il y a peut-être une réflexion d’optimisation à faire. »

Un vote indicatif a été réalisé par les élus, donnant une majorité d’appuis. Il a donc été décidé de faire un conseil municipal extraordinaire vendredi pour que les élus municipaux puissent se prononcer de manière officielle.

Certains ont remercié les membres du comité exécutif de l’ouverture qu’ils ont eu envers leurs craintes.

Une firme externe sera mandatée

Lors du dernier conseil municipal, la conseillère du district d’Ascot, Geneviève La Roche, avait demandé que la Ville de Sherbrooke aille chercher une aide externe afin que les élus ne soient pas « juges et partis » de leurs salaires.

« C’est la firme externe qui va venir déterminer le bon montant pour chaque poste « , a affirmé Mme Letarte-Lavoie. Selon elle, c’est un mandat qui prend au moins trois mois, elle a donc mentionné qu’un nouveau règlement devrait arriver avant le début de la pause estivale.