Une année pas de tout repos pour Christine Labrie 

BILAN. L’année 2023 a été mouvementée pour la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, qui s’est lancée dans la course à la co-chefferie de Québec Solidaire.

« C’est toujours chargé, mais c’est certain qu’une partie de mon temps a été consacrée à la course au leadership de QS, donc ça m’a occupée », assure-t-elle.

Rappelons qu’à la suite de sa défaite, Mme Labrie se disait fière du travail accompli malgré la déception.

« C’est un mélange de déception et de fierté d’avoir mis de l’avant ma vision pour la suite des choses. J’ai fait la campagne que je voulais et je sais que ça a résonné chez les membres », avait-elle mentionné au Shebrooke.info le lendemain de son revers.

Elle déplore cependant que certains sujets de son premier mandat soient toujours d’actualité.

« Le travail en circonscription est toujours très chargé. Des problèmes qu’on voyait déjà à mon premier mandat n’ont fait que s’accentuer parce que de la détresse, il y en a encore beaucoup, mentionne-t-elle. Je pense à tous les parents d’enfants handicapés ou qui ont un trouble de l’autisme que je rencontre qui ont tellement de difficulté à obtenir des services pour leurs enfants ou pour eux. »

Mme Labrie est heureuse que le nouveau centre de crise en santé mentale L’Éclaircie ait vu le jour en 2023.

« C’est l’aboutissement, après plusieurs années d’efforts, de l’ouverture du centre qui a déjà accueilli une dizaine de personnes depuis son inauguration cet automne. Je m’en réjouis. C’était un besoin dans la région bien avant mon élection », insiste-t-elle.

Les dossiers des écoles à -Sherbrooke

Le dossier des écoles, autant celle de Mitchell-Montcalm que le projet d’école primaire dans le secteur Ascot, sera l’un des éléments qu’elle va « continuer à surveiller de près ».

« On a deux dossiers d’école en suspens. Les besoins sont en augmentation. Beaucoup d’élèves fréquentent des installations temporaires ou des écoles qui ne sont pas dans leur quartier. Je vous dirais que les investissements pour de nouvelles infrastructures scolaires sont faibles par rapport à l’ampleur des besoins. »

Selon elle, il faut que le gouvernement revoie son ordre de priorités, surtout en éducation.

« Il n’a annoncé aucune nouvelle école secondaire lors du dernier budget, nulle part au Québec. À Sherbrooke, on en a besoin d’une, et ce n’est pas le seul endroit. Je vais continuer à me battre pour ça. Aussi longtemps qu’on va avoir un gouvernement qui considère que l’éducation est un investissement au lieu d’une dépense, on va avoir de la difficulté à réaliser des projets », indique-t-elle en insistant sur l’engagement qu’a pris François Legault lors de son passage durant la dernière campagne électorale à Sherbrooke de livrer une nouvelle école en 2026.

Dans un autre ordre d’idée, elle souhaite également pouvoir continuer à faire avancer des dossiers en 2024 comme le chantier qu’elle a mis en place dans les derniers mois, soit de mieux informer les personnes âgées sur leurs droits comme locataire. Elle prévoit faire une deuxième rencontre d’information à ce sujet dès janvier.