Jouer du funk, la main sur le cœur

MUSIQUE.  S’il y a un moyen efficace de rassembler des gens de tous âges et de différents bagages, c’est bien à travers la musique. Mais lorsque celle-ci donne une envie irrésistible de taper du pied ou de se précipiter sur le plancher de danse, c’est qu’on a affaire à une force d’attraction sonore puissante.

C’est ce que le Service d’aide aux néo-canadiens (SANC) propose à la population sherbrookoise avec sa nouvelle formule de spectacle-bénéfice « Célébration Interculturelle », mettant en vedette la formidable machine à groove : le groupe The Brooks.

L’enthousiasme est palpable dans la voix d’Alex Lapointe, bassiste et membre fondateur du groupe, à l’idée d’être en prestation sur la scène du Granada lors d’une conversation avec le Sherbrooke.info.

« C’est sûr qu’il n’y a pas de chorégraphie sur le spectacle des Brooks, mais le mandat reste le même : c’est d’avoir du plaisir et beaucoup d’énergie. Ce qui a pour effet que peu importe où l’on joue, tout le monde se lève et se met à danser. »

De leurs débuts modestes dans des petites salles montréalaises, jusqu’à faire des tournées aux quatre coins de la planète, l’ensemble garde ce désir de partager des sonorités touchant au funk, à la soul, au RnB avec une touche de jazz qui caractérise la musique afro-américaine à son meilleur.

La musique, c’est pour tout le monde

ALex Lapointe insiste sur le fait que de se produire devant le plus large public que possible est un choix délibéré et représentatif des valeurs du groupe.

« Autant les enfants que les personnes âgées apprécient ce genre de musique. Donc, non seulement on essaie d’être disponibles pour tous des gens de tous les âges, mais aussi pour les organismes; que ce soit ceux qui viennent en aide aux femmes victimes de violence, aux jeunes en difficulté; on aime beaucoup prioriser ce type de cause », explique le musicien.

Il ajoute qu’à l’origine, lorsqu’il a formé The Brooks, l’intention n’était pas de faire des spectacles mais de composer de la musique de film ou des bandes pour jeux vidéo. ” Comme on n’avait pas cette ambition de faire des tournées au départ, on a toujours été en mode donner au suivant. On a toujours essayé d’être inclusifs, autant avec le public qu’avec les autres musiciens avec qui on a la chance de jouer. Ç’a toujours été naturel pour nous. »

La soirée-bénéfice promet donc d’être festive et de mettre à l’épreuve l’endurance des danseurs les plus aguerris et leurs chaussures.

Jeudi, 23 octobre, 20h

Billets en vente sur le site internet du Granada au theatregranada.com ou celui du SANC au sanc-sherbrooke.ca.