Aucune discussion entre Évelyne Beaudin et Marc Denault

STS. La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a déclaré de n’avoir pas encore parlé avec le conseiller du district du Golf, Marc Denault, depuis la démission de ce dernier à la présidence de la Société de transports de Sherbrooke (STS). Mme Beaudin considère que c’est à lui «de prendre ses responsabilités».

«Moi, j’ai fini de prendre la responsabilité des décisions des autres. Je pense que c’est à lui de vivre avec sa décision, parce que je ne lui ai jamais demandé de démissionner», a-t-elle indiqué, jeudi soir, plus d’une semaine après la mésentente. 

Rappelons que M. Denault a pris tout le monde par surprise en démissionnant du poste qu’il occupait depuis 14 ans. Dans une conférence de presse le 23 janvier dernier, il avait dénoncé un «manque de respect et de confiance » de la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, alors qu’on lui aurait refusé l’accès à une rencontre avec la ministre du Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault. Depuis, les discours entre les deux parties ne concordent pas.

Un malentendu selon Mme Beaudin

Devant l’occasion de profiter du caucus de la CAQ à Sherbrooke du 24 au 25 janvier pour rencontrer plusieurs ministres,  la mairesse de Sherbrooke a mandaté son directeur de cabinet, Steve Roy, d’organiser ces rencontres. Mme Beaudin mentionne que cette histoire découle d’un malentendu. 

«Souvent, les politiciens vont se parler avec des codes. Le désavantage avec ça est que c’est possible que ce soit mal interprété. Steve a informé M. Denault que j’allais rencontrer la ministre. Visiblement, il y a eu un échange qui a été mal interprété», mentionne-t-elle en ajoutant que le texto suivant de M. Denault était celui où il demandait de préparer le sommaire décisionnel de sa démission.

«Je n’ai pas de temps à perdre avec des gens qui me font des ultimatums comme ça. On ne peut pas fonctionner sous des menaces. C’est comme si tu demandes à ta blonde de faire la vaisselle et qu’elle répond qu’elle demande le divorce. Tu vas peut-être te dire que c’est mieux de se séparer. Il y a d’autres manières de faire quand deux adultes se parlent de régler un enjeu », a-t-elle poursuivi.

Selon Mme Beaudin, une personne remplaçante sera nommée lors de la prochaine séance du conseil municipal, le 6 février.