Complices sur la glace et à la maison

JDQ. Les sœurs Julianne et Téa Hébert auront une opportunité bien spéciale le 3 mars prochain, alors qu’elles partageront la scène devant parents et amis lors de la 58e Finale des Jeux du Québec, à Sherbrooke. Les deux patineuses artistiques sont déterminées à se surpasser pendant la compétition.

Âgées de 15 et 12 ans respectivement, Julianne et Téa connaissent déjà du succès sur la scène provinciale, et même au niveau national. Effectivement, les deux sœurs viennent de terminer la saison hivernale en troisième et quatrième positions au Canada, dans la catégorie Pré-Novice.

« Ce sont deux filles passionnées, lance d’entrée de jeu leur entraîneuse, Marie-Christine Grenier. Toute la famille est très engagée dans le sport. Les deux sont sur l’équipe du Québec et performent déjà très bien au Canada. »

Malgré tout, les Jeux du Québec demeurent une expérience bien particulière pour les deux sœurs. Si Julianne en sera à une deuxième expérience, c’est la première fois qu’elles seront toutes les deux en compétition pour l’événement. Et les patineuses ont les yeux rivés sur le podium.

« J’espère vraiment obtenir une médaille, partage la cadette. Je pense que j’en suis capable et j’ai travaillé très fort pour y arriver. »

« Évidemment, moi aussi j’aimerais terminer sur le podium, mais si je peux réussir mes sauts et améliorer mon pointage personnel, je vais être très contente », complète sa sœur aînée.

LA CLÉ DU SUCCÈS

Les sœurs Hébert sont bien conscientes des défis à surmonter pour se hisser au-dessus de la compétition. Dans un sport où l’erreur peut être fatale, le travail est un facteur qui peut faire toute la différence.

« Il faut beaucoup de persévérance, explique Téa. C’est en s’entraînant fort qu’on s’améliore et qu’on atteint nos objectifs ».

« Ça prend beaucoup de temps et de répétitions pour maîtriser un nouveau mouvement ou une nouvelle séquence, renchérit Julianne. Tu ne réussiras jamais du premier coup, l’important c’est d’avoir la volonté de continuer et de se dépasser. »

Marie-Christine Grenier affirme d’ailleurs que les efforts des deux complices s’observent sur la patinoire, alors qu’elles ont développé plusieurs atouts qui sont au cœur de leur réussite. « Téa est extrêmement travaillante et concentrée. Ce qui fait en sorte qu’elle est en contrôle de ses mouvements. De son côté, Julianne est particulièrement athlétique et flexible, deux qualités très importantes en patin artistique. »

Même si elles sont techniquement rivales sur la patinoire, Julianne et Téa sont les premières à s’encourager. « Je pense qu’on se pousse à se surpasser, mentionne Julianne en regardant sa sœur, les deux s’échangeant un sourire complice. C’est sûr qu’on veut être les meilleures de notre sport, mais quand Téa fait une belle performance, c’est certain que je suis vraiment contente pour elle et c’est la même chose de son côté. »

Julianne et Téa Hébert seront en action ce dimanche (3 mars) à l’aréna Eugène-Lalonde.