Des bénévoles d’exception: donner pour le plaisir

FAMILLE.  Le plaisir est la chose la plus importante pour Alain Thivierge, un bénévole qui s’implique depuis une trentaine d’années dans de multiples organisations sportives. Cette passion pour le bénévolat s’est transformée avec le temps en une histoire de famille.

Depuis une vingtaine d’années, ses enfants, sa conjointe et maintenant ses petits-enfants, s’engagent auprès de la Classique Pif. Pour M.Thivierge, il est inutile de faire du bénévolat si le plaisir n’est pas là.

« Aller de reculons est la pire erreur d’un bénévole », affirme celui qui est vice-président de la Classique Pif depuis plus de 25 ans.

Ses débuts dans le monde du bénévolat sont en grande partie grâce à son fils à la fin des années 80. M. Thivierge a été entraîneur au hockey et au baseball tout au long de son parcours. Il a entre autres été l’un des fondateurs du tournoi Peewee de Fleurimont en 1994. Il a piloté ce tournoi pendant plus de 15 ans. Parallèlement il a aussi été président de Baseball Fleurimont pendant de nombreuses années.

« Par la force de mes choses, je suis devenu bénévole au Pif. Je m’occupais des kiosques de boissons. Un peu plus tard, j’ai embarqué sur le conseil d’administration », dit-il.

Une histoire de famille

Alain Thivierge est très fier que sa famille s’engage avec lui dans plusieurs de ses organisations.  

« C’est dans leur sang. Mes petits-enfants viennent faire du bénévolat avec nous et offrir du temps. Ils ont un grand coeur, tout le monde a du fun », partage-t-il en ajoutant que son gendre, Vincent Létourneau, aide Jean-Charles Doyon avec sa collecte des denrées en prenant une partie de l’arrondissement de Fleurimont avec son équipe de bénévoles, depuis 10 ans. 

Pour lui, le bénévolat est plus que de l’entraide, c’est « un mode de vie ».

« Il faut que tu aies du plaisir parce que sinon ça peut devenir un fardeau, ça peut être très long. Tu ne seras pas heureux. Je m’occupe d’une partie des bénévoles au Pif. Chaque année, les gens viennent me voir en me disant de ne pas les oublier, parce qu’il se forme une petite communauté, c’est une opportunité de se faire du fun ».

Un bon bénévole se définit à la fois par son engagement, mais également la passion selon lui. 

 « Il faut que tu sois passionné. Pas besoin d’être le meilleur et d’être investi partout. Si tu aimes ça et que tu es discipliné, tu peux être un bon bénévole », assure-t-il. 

Le Sherbrookois, natif de la Beauce, estime que le bénévolat n’est pas nécessairement en danger. 

« Je trouve que les jeunes s’impliquent quand même bien de temps en temps. Une journée ou deux, il n’y a pas de problème. C’est quand il faut qu’il commence à s’Impliquer de manière récurrente dans un comité. Je trouve que les jeunes sont tellement occupés en ce moment. Aujourd’hui, ce n’est ni pire, ni mieux », avoue-t-il.