Des bénévoles d’exception: un grand cœur depuis plus de 34 ans 

MUSIQUE. Rénald Talbot ne compte pas les heures, surtout lorsque vient le moment de faire du bénévolat à Sherbrooke. Il s’implique auprès de plusieurs organismes, dont le Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec (FHOSQ) depuis plus de 34 ans.

Pour M. Talbot, c’est naturel de donner de son temps sans rien demander en retour.

« Au lieu de rester à la maison et ne rien faire, j’aime bien mieux aider. Ce sont mes parents qui m’ont transmis cette générosité. Mon père a toujours eu trois emplois, il travaillait tout le temps. J’ai été élevé avec l’importance d’aider les autres », mentionne-t-il.

Son histoire avec le bénévolat a débuté lorsque son fils, maintenant âgé de 42 ans, l’a mis au défi en maternelle de s’impliquer bénévolement pour le comité des parents. Par la suite, il s’est fait mettre au défi par un ami de se joindre à lui pour le FHOSQ. À ce moment, c’était la deuxième édition de ce festival à Sherbrooke.

M. Talbot a été le chef de la sécurité pendant plusieurs années. Il adore s’impliquer auprès de cet évènement qui est très important à ses yeux.

« J’aime vraiment ça, ça me fait du bien. Je faisais le tour de mes écoles, c’était amusant. Il ne faut pas prendre le bénévolat comme une tâche. Je le fais parce que j’aime ça ».

Celui-ci affirme être entouré de musiciens dans la vie de tous les jours, dont sa femme, ses deux filles et son fils. De son côté, il a arrêté au secondaire, mais la musique fait partie intégrante de sa vie.

« J’ai toujours de la musique dans les oreilles. Si je fais plusieurs heures de voiture, je vais écouter de la musique tout le long, c’est vraiment important pour moi. »

La définition d’un bon bénévole est assez claire dans la tête de Rénald Talbot : il faut être autonome et serviable.

« Selon moi, c’est quelqu’un qui peut voir arriver les coups. Le but quand tu es bénévole est que tout se passe bien. Il ne faut pas que tu sois une béquille », estime-t-il.

M.Talbot s’attriste que les organismes et les évènements aient de la difficulté à recruter des bénévoles. Il dénonce que donner sans rien espérer en retour s’est perdu avec le temps.

« On voit parfois des jeunes très vaillants, d’autres qu’ils ne veulent pas être là. Je remarque que les organismes ont de la misère à trouver des jeunes. J’ai l’impression que le bénévolat n’est plus ce que c’était, il est bien plus difficile de convaincre des gens », lance le Sherbrookois.