Des investissements majeurs chez Hydro-Sherbrooke 

HYDRO-ÉLECTRICITÉ La Ville de Sherbrooke prévoit des investissements majeurs allant jusqu’à 100 millions de dollars sur cinq ans à d’Hydro-Sherbrooke. 

C’est ce qui est prévu au programme d’immobilisations 2024-2028, qui a été présenté le 12 décembre lors du dépôt du budget. 

Parmi les projets, plusieurs d’entre eux sont pour le maintien des infrastructures ou le développement des services. «On veut investir dans notre réseau hydroélectrique. On a la prétention de dire que c’est un besoin important. Il ne faut pas tarder», a mentionné la directrice des finances et de la trésorerie, Nathalie Lapierre. 

Il y a, entre autres, le remplacement du bâtiment et de la cour du poste Saint-François, ainsi que de changements transformateurs de puissance sont prévus pour un montant total sur cinq ans de 8 M $. 

« Avec l’électrification des transports qui s’accélère, la demande sera plus grande, on commence déjà à investir », a indiqué la directrice générale adjointe, Guylaine Boutin.

Comme toutes les infrastructures à travers la Ville, un maintien est nécessaire, mais il ne faut pas s’inquiéter en voyant que la Ville décide d’investir davantage selon Mme Lapierre. 

«Le réseau est en bonne condition, jure-t-elle. Il ne faut pas penser que l’on fait ça parce qu’il n’est pas en bonne condition.»

Plus d’élagage en 2024 

La Municipalité souhaite ajouter une équipe à l’élagage afin d’accélérer l’entretien préventif. Selon le directeur d’Hydro-Sherbrooke, Christian Laprise, les équipes pourront en faire 30 % plus cette année. 

M. Laprise indique aussi qu’il souhaite innover sur la manière de surveiller l’élagage à réaliser «avec des vues aériennes». 

«Pour identifier des arbres dangereux, qui sont à l’extérieur du corridor d’élagage. En retirant ses arbres, ça permettrait de mieux protéger le réseau. On pourrait élargir notre horizon », admet-il. 

La tarification dynamique

D’ailleurs, en 2024, il est prévu d’investir dans le remplacement du système de facturation à la hauteur de 3,5 M$. Un premier pas vers une tarification dynamique plus efficace, selon M. Laprise. 

«C’est un premier projet pour en faire plus. La première prémisse pour avoir un système moderne est qu’on puisse avoir des données fines de mesurage. À partir de là, on peut faire une brochette de tarifs plus sophistiquée», ajoute-t-il.

Une telle tarification permet de moduler les tarifs selon les périodes de pointe et de «recompenser les consommateurs qui appliquent de bons comportements».

Selon lui, cela permettra de mettre des compteurs qui mesureront en continu afin de communiquer «des informations plus fines aux clients sur leurs consommations».