Des patineurs adulés
PATINAGE DE VITESSE. Ils étaient plusieurs du Club de patinage de vitesse de Sherbrooke (CPVS) à avoir encerclé les dates du 24 au 26 janvier sur leur calendrier. Inspirés par les Kim Boutin, Jordan Pierre-Gilles et Félix Roussel de ce monde, les quelques jeunes souhaitaient à tout prix être aux premières loges de la Coupe Canada de patinage de vitesse courte piste.
À l’aide de leurs balais à neige, lesdits passionnés de patinage de vitesse préparaient le terrain de leurs athlètes préférés, défilant à un rythme effréné. Entre chaque course, Charlie Craft et sa collègue, avec un large sourire, permettaient aux patineurs canadiens de compétitionner dans les meilleures conditions possibles.
« C’est tellement plus le fun, s’exprime Charlie, 15 ans, elle qui pratique le même sport depuis environ sept ans. Je ressentais même le vent des patineurs lorsqu’ils passaient devant moi. »
Au cours de la fin de semaine, la jeune fille était accompagnée de sa bonne amie, Anaïs Djouaher, la sœur de Myriam, qui elle participait à la Coupe Canada.
« C’est cool de voir qu’elle a du plaisir, mentionne Anaïs, 14 ans, des étoiles dans les yeux. Je suis contente pour elle, parce qu’elle est récompensée actuellement après autant d’efforts. »
Du haut de ses 14 ans, Arnaud Leclerc attendait ce week-end avec impatience. Le jeune bénévole ne pouvait rater cet événement pour rien au monde. En fait, le patineur en devenir a profité de cette expérience, en étant aux côtés des athlètes sur la surface glacée de l’aréna Eugène-Lalonde, dans le but de suivre leurs traces.
« La sensation de la vitesse est incroyable. Je me devais d’être proche de l’action afin d’éprouver toute cette excitation. En plus, à Sherbrooke, c’est rare de pouvoir vivre un tel événement », explique Arnaud, utilisé pour remettre en état la patinoire à la suite d’une chute.
Un émerveillement commun
Même si les trois derniers bénévoles perçoivent le patinage de vitesse de différentes façons, ceux-ci s’accordent à dire que cette expérience leur a donné beaucoup de motivation.
« Voir les athlètes patiner à toute allure, ça me donne beaucoup d’espoir. Tout ça, que ce soit sur la patinoire avec les athlètes ou à l’extérieur avec mes amis, va me donner de l’énergie pour la suite », raconte Anaïs, prête à reprendre son instrument de travail après une courte pause.
Souhaitons maintenant à ces jeunes patineurs le même succès que leurs idoles sherbrookoise, qui font la pluie et le beau temps dernièrement sur la scène internationale.