Deux haltérophiles aux parcours opposés

JDQ. Dans quelques jours, les jeunes haltérophiles Mireille Nicol et Loo Hurson représenteront toutes les deux l’Estrie pour la 58e Finale des Jeux du Québec, à Sherbrooke. Les deux athlètes seront peut-être coéquipières, mais leurs expériences respectives en haltérophilie sont bien différentes.

À 17 ans, Mireille Nicol en sera déjà à sa deuxième présence aux Jeux du Québec, très impressionnant pour la Sherbrookoise qui a été initiée au sport il y a à peine deux ans.

« Dans le cadre d’une activité au Triolet, on nous avait brièvement montré l’haltérophilie. L’un des entraîneurs m’a remarquée et m’a demandé si je voulais rejoindre l’équipe d’entraînement à Du Phare. À peine quelques mois plus tard, j’étais à Rivière-du-Loup pour les Jeux du Québec. C’était un peu irréel », partage-t-elle.

De son côté, Loo Hurson est une passionnée de la discipline depuis déjà plusieurs années. Tout récemment arrivée à Sherbrooke en provenance de France, en décembre dernier, la jeune athlète de 14 ans a commencé l’haltérophilie à l’âge de neuf ans.

« Ça a commencé sur un coup de tête, témoigne la jeune fille. Je me suis lancée en haltérophilie sans savoir que j’allais rapidement tomber en amour avec le sport. Je me suis entraînée avec acharnement et en 2022, j’étais Championne de France minimes chez les -59 kg. »

DES JEUX PROPRES À ELLES

Avec déjà une participation derrière la cravate, Mireille Nicol sait déjà à quoi s’attendre des Jeux du Québec. « J’ai vraiment aimé mon expérience, exprime-t-elle. Performer devant autant de gens, c’était stressant, mais extrêmement motivant. Je crois que c’est à ce moment que ma passion pour l’haltérophilie s’est développée. Avoir la chance de le faire à Sherbrooke, c’est encore plus spécial. »

Son entraîneur, Gilles Poirier, explique que Mireille a beaucoup évolué depuis son arrivée au sein de l’équipe. « Ça fait un peu plus d’un an qu’elle est avec nous et ce qui est beau à voir, c’est qu’elle se développe non seulement en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne, mentionne M. Poirier. Elle gagne en confiance, elle est très sociable et je crois que l’entraînement lui a été très bénéfique. »

Pour Loo Hurson, les Jeux sont davantage un tremplin vers les compétitions canadiennes. « Je souhaite en faire une carrière. Les JDQ sont ma première réelle expérience au Canada. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, mais j’espère bien faire et laisser ma marque », insiste celle qui comme plusieurs jeunes athlètes, rêve de devenir une Olympienne.

« L’échantillon est petit, mais du peu de ce qu’on a vu de Loo depuis qu’elle s’entraîne avec nous, on remarque déjà que c’est une gagnante, témoigne Gilles Poirier. Elle est déterminée, elle sait ce qu’elle à faire pour atteindre le prochain niveau et elle est consciente de ses forces et ses faiblesses. »

Il sera possible de venir encourager Mireille, Lou et toute l’équipe d’haltérophilie du 6 au 8 mars, à l’Université de Sherbrooke.