La première mécanicienne de l’histoire du STS

ACTUALITÉ. La Société de transport de Sherbrooke (STS) a embauché récemment sa première mécanicienne, Éloïse Quirion, une jeune femme de 21 ans passionnée de son métier.

La STS se réjouit de l’arrivée d’Éloïse. Depuis l’ouverture du service de transport, soit en 1978, il s’agit de la première femme à intégrer l’équipe d’entretien des véhicules.

Dans les dernières années, l’organisation a connu une légère augmentation du nombre de femmes dans les emplois « un peu plus masculins », surtout celui concernant les chauffeuses d’autobus, qui est passé de 16 à 25 entre 2018 et 2023.

En date d’aujourd’hui, la STS compte 28 femmes à titre de chauffeuse, de mécanicienne et de préposée au service comparativement à 242 hommes répartis dans tous ces domaines.

« On fait plusieurs efforts. On fait attention de bien représenter les femmes dans nos affichages de postes et nos communications. Nous sommes soumis au programme gouvernemental d’accès à l’égalité en emploi. On doit les privilégier dans ces types de postes pour des profils égaux », explique Caroline Bolduc, directrice adjointe aux ressources humaines.

Un métier par hasard

Originaire de Saint-Robert-Bellarmin, Éloïse Quirion s’est lancée dans le métier sans trop savoir ce qui l’attendait. Ne se sentant pas interpellée par un parcours au Cégep à la sortie du secondaire, elle s’est tournée vers le diplôme d’études professionnelles (DEP) en mécanique automobile à Lac-Mégantic.

« J’ai décidé de faire le cours, car je savais que je ne sortirais pas perdante. Au bout de la ligne, ce sont des connaissances qui me seront pratiques dans la vie de tous les jours », partage l’étudiante qui a terminé son DEP en juin dernier.

« J’ai réalisé que c’est vraiment un métier que je veux faire toute ma vie finalement ».

D’ailleurs, elle perfectionne actuellement sa formation en suivant un cours en électromécanique au Centre 24-juin à Sherbrooke. Elle se consacre à ses études à temps plein et continue de gagner en expérience les soirs et les fins de semaine à la STS.

C’est par ses compétences en automobile et son intérêt de continuer sa carrière professionnelle dans le milieu qu’elle est « tombée » sur l’emploi de la STS.

« À Saint-Robert, j’ai travaillé dans un garage indépendant pendant plusieurs mois. À cet endroit, j’étais plus proche de la clientèle, ce qui était parfois plus difficle, et je faisais plus de gammes de véhicules. J’ai constaté que la STS est une entreprise pour qui c’est le fun de travailler. Les véhicules sont pas mal tous pareils, ce qui facilite la tâche », explique la mécanicienne qui est à l’emploi de la STS depuis un peu plus d’un mois.

Malgré sa formation et son intérêt pour le secteur automobile, elle ne met pas de côté les autres types de mécanique comme celle des véhicules lourds.

« De la mécanique, ça reste de la mécanique. Ça se ressemble quand même, c’est juste que les véhicules et les pièces ne sont pas de la même grosseur », conclut-elle.