Le MCCE veut remettre les pendules à l’heure 

CHÔMAGE. Plusieurs employés de l’incendie du 23 janvier sur la rue Wellington Sud ferait face à de la désinformation à propos de leurs droits de l’assurance-chômage, selon le Mouvement des chômeurs et chômeuses de l’Estrie (MCCE).

« Certains se sont fait dire qu’ils ne pourront pas toucher d’assurance-chômage en raison de leur disponibilité à temps partiel. Cette croyance populaire n’est toutefois qu’une légende urbaine », déclare d’entrée de jeu l’organisme par voie de communiqué. 

Selon le MCCE, une personne ayant un historique de travail à temps partiel a droit à cette assurance en cas de perte d’emploi dite « involontaire ».

« La Commission de l’assurance-emploi (CAE) est à l’origine de cette désinformation, estime le coordonnateur du MCCE, Denis Poudrier. Les agents de Service Canada et de la CAE prétendent qu’il faut absolument être à la recherche d’un emploi à temps plein pour démontrer notre disponibilité », complète-t-il. 

Le MCCE indique que la législation exige « uniquement que les prestataires soient disponibles, activement à la recherche et prêts à accepter un emploi convenable ».

M. Poudrier dénonce que la CAE « s’obstine à propager de fausses informations ».

« La CAE prive quotidiennement des centaines de personnes de leur droit aux prestations de chômage en rendant des décisions illégales qui ne tiennent pas la route devant les tribunaux. »

Au moment d’écrire ces lignes, le service des communications du gouvernement du Canada n’a toujours pas commenté sur cette déclaration.