Le métier d’infirmière auxiliaire souligné par deux Estriennes

SANTÉ. Depuis leur rencontre, Annick Gentes et Marie-Ève Lacasse ont vu des vertes et des pas mûres. Aujourd’hui infirmières auxiliaires, les deux Estriennes ont mis en lumière leur relation, à la fois forte et spéciale, dans la websérie Elles font la paire, diffusée à l’occasion du 75e anniversaire de la profession en question.
À 15 ans, Mme Gentes apprend une terrible nouvelle : elle est atteinte du sarcome d’Edwing, un grave cancer. Entre les traitements de chimiothérapie et la peur de ne pas s’en sortir, la jeune fille s’accroche à l’espoir. L’adolescente à l’époque ne savait toutefois pas qu’elle allait faire l’une des rencontres les plus marquantes de sa vie en Marie-Ève Lacasse, son infirmière auxiliaire, durant son combat contre la maladie. C’est cette connexion, devenue amicale, qui a incité Mme Gentes à devenir également infirmière auxiliaire.
« Elle [Marie-Ève Lacasse] m’a donné le goût de faire une différence dans la vie des autres. Je voulais faire comme elle », lance Mme Gentes, travaillant aujourd’hui au Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Windsor.
Les deux femmes se sont donc présentées devant les caméras pour raconter leur rencontre inspirante à travers le premier d’une série de trois épisodes de la websérie Elles font la paire. Websérie mise de l’avant par l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec, qui souffle ses 75 bougies cette année.
« Je ne m’attendais pas à avoir une si grosse différence, avoue Mme Lacasse, à l’emploi chez Héma-Québec depuis peu. Malgré le temps, elle reste ma petite Annick. Je suis toujours là pour l’aider et la protéger. Nous sommes devenues de très bonnes amies. Actuellement, on entend beaucoup de négatif sur le système de soins, mais il y a tellement de belles histoires à partager. »
Unies par leur amour pour les Whippet goût forêt noire, les deux amies assurent que ce type d’histoire est bien plus courant qu’on ne le croit.
« C’est juste qu’on ne les véhicule pas assez. Il y a beaucoup de positif à retenir », ajoute Mme Lacasse.