Le Phoenix sélectionne Thomas Rousseau au premier tour
REPÊCHAGE. Philippe Sauvé a avoué être surpris lorsque l’attaquant Thomas Rousseau a glissé jusqu’au 13e rang du repêchage de la LHJMQ, présenté vendredi et samedi à Moncton. Le directeur général a sauté sur l’occasion pour sélectionner l’attaquant qu’il avait bien plus haut sur sa « liste ».
« Je ne m’attendais pas à ce que Rousseau soit encore disponible à notre rang, commente d’entrée de jeu Philippe Sauvé. On ne croyait pas avoir l’opportunité de le prendre et ça a un peu mêlé nos cartes en première ronde. »
Rousseau, un produit des Vikings de Saint-Eustache dans la Ligue de Développement du Hockey M18 AAA du Québec (LHM18AAAQ), a cumulé 24 points, dont 8 buts, en 41 joutes la saison dernière. C’est cependant en séries éliminatoires qu’il a démontré l’étendue de son talent. En seulement 11 rencontres, il a touché la cible à cinq reprises en plus d’ajouter neuf mentions d’assistance.
« Thomas Rousseau figurait vraiment haut dans notre liste, le repêchage a déboulé et il a glissé, c’est toujours le fun quand ça arrive », complète le dépisteur en chef, Alain Préfontaine.
« C’est un joueur qui performe quand ça compte et ça démontre son caractère. C’est l’une des raisons pourquoi on l’avait en très grande estime », ajoute Sauvé.
Si Préfontaine effectuait ses derniers choix en tant que recruteur, Sauvé, lui, vivait son baptême du repêchage. « J’ai trouvé ça très excitant. Je l’avais vécu en tant qu’agent à accompagner les joueurs, mais être de l’autre côté, c’est une tout autre affaire. J’ai vraiment aimé ça, même si en final nous n’avons pas fait de transaction. »
PIGER DANS SA COUR
Si Rousseau a été le seul nom prononcé par Sauvé et Préfontaine, vendredi, Sherbrooke a parlé 10 autres fois samedi. Le Phoenix a d’abord sélectionné Samuel Rochon (A) et Brandon Delarosbil (D) en deuxième ronde. Puis, au 9e tour, Sauvé s’est tourné du côté des Harfangs pour repêcher l’attaquant magogois Olivier Boutin. « C’est un autre joueur qu’on avait sur notre radar. C’est un grand travaillant qui cadre dans ce qu’on essaie de bâtir et c’est toujours plaisant de repêcher des produits locaux. »
Selon Alain Préfontaine, l’encan 2024 est l’un des meilleurs de sa longue expérience de recruteur. « De tous les repêchages que j’ai faits, les joueurs que l’on a sélectionnés, c’est l’un des bons dans ma carrière. Dans l’ensemble de l’œuvre, on a été chanceux et il faut l’être pour avoir du succès », conclut le dépisteur de 66 ans.