Léo Grandbois prends ses aises en Coupe du monde
SKI. Le skieur de fond sherbrookois, Léo Grandbois, a complété le weekend dernier sa première session de compétition en Coupe du monde. S’il avoue ne pas être entièrement satisfait de sa saison, il sent qu’il s’habitue tranquillement au niveau de compétition.
Il s’agissait d’un « retour » sur la scène de la Coupe du monde pour Grandbois, lui qui avait participé à une épreuve en Finlande, en février 2022. C’est cependant la première fois qu’il skiait sur le circuit pour une période complète.
Si ses débuts ne se sont pas passés comme prévu, le fondeur s’est graduellement amélioré au fur et à mesure que la saison avançait. Lors des trois premiers weekends de compétition, le Sherbrookois s’est maintenu entre le 63e et le 75e rang des différentes épreuves. Son meilleur résultat est survenu en fin de semaine dernière, en Norvège. Il s’est emparé de la 53e position en sprint, à 18 secondes du vainqueur.
« Pour être bien honnête, je ne suis pas satisfait de mes résultats jusqu’à présent, admet-il. Le niveau de compétition est très élevé, mais je crois que je suis capable de faire mieux. Il y a quand même du positif à retirer, puisque tous les résultats sont très serrés, donc je ne suis pas si loin des meilleurs. »
Ce qui n’a probablement pas aidé Léo Grandbois, c’est la déchirure du ménisque du genou gauche qu’il a subie le printemps dernier. Celle-ci a nécessité deux opérations, dont une en octobre dernier, avec à peine quelques semaines avant la première épreuve de l’année.
« Avoir cette blessure et ces opérations si près du début de la saison, c’est certain que ce n’est pas idéal, explique l’athlète. Ça a chamboulé mon été d’entraînement. En ce moment, je sens que je suis de retour à 100% de mes capacités et je pense qu’au fur et à mesure, les résultats vont s’améliorer. »
AJUSTER SA VOCATION
Ancien athlète de biathlon, Grandbois a accroché sa carabine en 2019 pour se concentrer à temps plein sur le ski de fond. Il précise que de nombreux éléments sont entrés en ligne de compte lorsqu’est venu le temps de prendre cette décision.
« Le ski, c’est ce que je préférais. Je suis d’avis qu’on est bon dans ce qu’on aime et je pensais être un meilleur fondeur. Également, je savais qu’en faisant la transition vers le ski de fond, je pourrais m’entraîner avec des athlètes et des coachs pouvant me tirer vers le haut. Aujourd’hui, je ne regrette aucunement mon choix. »
Au moment d’écrire ces lignes, Léo Grandbois ne sait pas s’il participera à la prochaine session de la Coupe du monde, qui débutera le 19 janvier prochain, en Suisse. Cependant, il a les yeux fixés sur un objectif bien précis.
« C’est certain que le but ultime, c’est d’avoir mon billet pour les Jeux olympiques, partage-t-il. Je crois en être capable. Peu importe où je serai au mois de janvier, je vais continuer à travailler pour atteindre les échelons que je m’étais fixés dans l’espoir d’atteindre ce rêve. »