L’itinérance en temps des Fêtes 

ITINÉRANCE. Bien que le temps des Fêtes soit une période de réjouissance, l’itinérance, elle, ne prend pas de pause. La Table d’Itinérance de Sherbrooke (TIS) assure que des actions sont mises en place pour égayer la vie de ceux qui se retrouvent en situation d’itinérance.

Le directeur général de TIS, Gabriel Pallota, confirme que des organismes prennent le temps d’organiser des activités spéciales.

 » Je suis justement en train de créer un calendrier pour avoir une vue d’ensemble de toutes les activités. Il y en a quand même pas mal, notamment des soupers de Noël et des activités pour le jour de l’An. Il y a souvent des efforts pour aller chercher les personnes les plus marginalisées, et il reste à savoir dans quel type de milieu elles souhaitent aller « , mentionne M. Pallota.

Il assure que les services les plus essentiels pour les personnes en situation d’itinérance, comme les haltes de chaleur et les hébergements d’urgence, sont maintenus.

 » Il y a une certaine capacité d’intervention qui continue pendant cette période, mais c’est certain que certains organismes qui offrent des services connexes ont des congés durant le temps des Fêtes. Toutefois, l’urgence reste active. « 

M. Pallota mentionne que certains organismes remarquent un achalandage moins élevé au cours de la période des Fêtes.

 » On voit souvent que la demande durant les semaines de Noël et du jour de l’An est moins importante que le reste de l’hiver. Je spécule, car c’est difficile à vérifier, mais ce que le milieu suppose, c’est qu’il y a une plus grande générosité de la part des gens en général durant ces semaines. Il y a des personnes qui trouvent une famille éloignée qui les accepte pendant cette période festive. Il y a aussi plus de nourriture disponible, même si l’insécurité alimentaire est présente tout au long de l’année, elle est un peu mieux comblée « , indique-t-il.

Concernant la situation générale de l’itinérance, M. Pallota assure que la croissance est stable, mais espère des actions  » structurantes  » pour répondre à l’augmentation de la demande.

 » C’est une augmentation tranquille. Nous avons observé une croissance rapide des besoins au cours de la pandémie, et nous devions parfois refuser l’accès à certains services parce qu’ils étaient pleins. En ce moment, il y a encore une augmentation de la demande, mais il y a plus de services. Le problème, c’est qu’on risque éventuellement de remplir tous les espaces. Nous sommes devenus vraiment bons pour améliorer la situation des gens qui la vivent, mais nous avons encore des difficultés à prévenir. «