Noël à travers le Musée d’histoire de Sherbrooke
FESTIVITÉS. Signe que le froid d’hiver s’est installé dans la région, l’exposition Histoire de Noël(s) revient Musée d’histoire de Sherbrooke (Mhist) jusqu’au 7 janvier. Toute la population pourra en apprendre plus sur les traditions du temps des Fêtes par l’entremise d’anciens jouets et d’activités.
Les traditions de Noël demeurent à l’origine de la troisième édition de cette exposition temporaire, mais l’arrivée de 70 nouveaux jouets de collection rajoute un vent de fraîcheur au projet du Musée. « On a gardé les mêmes inscriptions et images, en faisant quelques ajustements. Mais en apportant de nouveaux jouets, ça permet aux gens qui sont venus les dernières années de redécouvrir l’Expo », mentionne le directeur général du Mhist, David Lacoste.
L’un des aspects que l’équipe de M. Lacoste privilégie est l’accessibilité de l’activité. Le Musée a aménagé la pièce afin que les plus petits « apprennent d’une autre façon ». Des jeux, comme la lecture d’un conte de Noël ou un cherche et trouve, sont à la disposition des enfants. D’après David Lacoste, environ 55 groupes scolaires visiteront l’exposition durant 20 jours.
Selon le DG du Mhist, David Lacoste, une exposition temporaire de la sorte prend environ quatre mois à être remis en place. (Photo Sherbrooke.info – Nickolas Bergeron)
« Notre but est de créer des émotions », s’exclame-t-il. Ceci s’applique également aux adultes, puisque l’événement a l’effet d’une réelle machine à remonter le temps. Des crèches allant du Venezuela jusqu’en Ukraine, en passant par l’Allemagne, sans oublier les nombreux jouets québécois datant des années 1850 jusqu’en 1990, débordent de la salle de l’American-Biltrite.
« Pendant que les enfants s’amusent, les parents peuvent vraiment revivre leur enfance en s’accrochant à des souvenirs de Noël. On veut que chacun se rappelle de beaux moments. Pour le Musée, le mois de décembre est notre préféré », confie David Lacoste.
Ce dernier renchérit en mentionnant que cette troisième édition se base sur un cycle de quatre ans. « Dans deux ans, on va continuer à faire des expositions de Noël, mais sur un autre sujet. Ça pourrait être par exemple les personnages du temps des Fêtes », laisse-t-il entrevoir.