Nouveau record de réduction des GES à l’UdeS

ENVIRONNEMENT. L’Université de Sherbrooke (UdeS) a atteint un nouveau sommet dans la réduction des gaz à effet de serre (GES) en diminuant de 77 % ses émissions depuis l’année 2002-2003.

«Nous avons réussi à réduire de 77 % nos émissions de GES liées à l’énergie consommée, et ce, dans un contexte de forte croissance. Nous en sommes très fiers et nous entendons poursuivre dans cette voie», mentionne la professeure, rectrice adjointe et vice-rectrice à l’administration et au développement durable, Denyse Rémillard.

En 20 ans, l’énergie consommée par l’établissement universitaire est passée de 15 594 tonnes de CO2 à 3583 tonnes en 2022-2023 selon un communiqué, tout cela en augmentant le parc immobilier de 52 % et en accroissant la population étudiante de 59 % au cours de la même période.

Selon la directrice générale du Service des immeubles de l’UdeS, Chantal Couture, c’est une cinquantaine de projets au cours des dernières années qui leur a permis d’atteindre ce résultat.

«La synergie et l’étroite collaboration qui existent entre les équipes des opérations et celles de l’ingénierie permettront d’atteindre ces objectifs et de développer une expertise de haut niveau. Nous explorons également avec nos chercheurs et chercheuses l’intégration de technologies d’énergie renouvelable et de séquestration de CO2», indique-t-elle.

Parmi ceux-ci, «l’utilisation optimale» de l’hydroélectricité pour le chauffage est au cœur des succès.

«Un suivi amélioré de la performance des systèmes mécaniques avec l’ajout de contrôles automatisés, la récupération des sources de chaleur facilement disponibles, dont celle émanant du centre de calcul numérique, l’utilisation d’autres sources d’énergie renouvelable en appoint comme la géothermie, et l’achat de gaz naturel renouvelable», peut-on lire dans le communiqué.

Les nouveaux projets ne manquent pas, alors que des efforts sont déployés pour poursuivre la diminution en optimisant les infrastructures de chauffage de la Faculté des sciences humaines, ainsi que la ventilation du pavillon Marie-Victorin, et les hottes de cuisine de la cafétéria du pavillon Multifonctionnel.