Opération Nez rouge réalise plus 1400 raccompagnements
RACCOMPAGNEMENT. Les bénévoles d’Opération Nez rouge n’ont pas chômé en 2024 à Sherbrooke, réalisant plus de 1 400 raccompagnements tout au long du mois de décembre.
Au total, 553 bénévoles différents ont participé, chacun consacrant au moins une soirée au service de raccompagnement. Ensemble, ils ont parcouru près de 29 000 kilomètres entre le 29 novembre et le 31 décembre, lors des 17 soirées d’activité.
Avec les sorties entre amis et les fêtes de Noël, l’opération a, une fois de plus, rendu un fier service à la communauté, selon le président et fondateur de la Fondation Sans détour ainsi et coordonnateur d’Opération Nez rouge pour Sherbrooke, Magog et Coaticook, Jimmy Dessureault.
« On voit bien que, dans la communauté estrienne, tout le monde utilise ce service. Sa popularité est encore en hausse, et la demande reste forte. Les gens reprennent goût à sortir et à participer aux partys », déclare celui-ci.
Cette année était spéciale pour l’organisation d’Opération Nez rouge. En effet, c’était la première année sans la Fondation de l’Université de Sherbrooke, qui avait assuré la gestion des opérations pendant 39 ans. La Fondation sans Détour a repris les rênes et a opéré depuis un tout nouveau local situé sur la rue King Ouest.
« À Sherbrooke, nous avons connu une belle campagne cette année. Il y a eu beaucoup de changements structurels pour Opération Nez rouge. Nous n’avons reçu la confirmation de gestion qu’après les vacances de la construction, ce qui nous a laissé seulement trois mois et demi pour organiser la campagne », explique M. Dessureault, tout en précisant que la planification débute habituellement en avril.
L’achalandage a été très bon, selon M. Dessureault, tant du côté des utilisateurs que des bénévoles.
« Nous avons atteint la marque des 40 équipes dans les nuits du 12 au 14 décembre. C’est une première depuis la pandémie, et c’est vraiment exceptionnel ! À ce moment-là, notre local était un peu petit, mais nous avons réussi à nous organiser. L’essentiel est que notre mission ait été respectée : raccompagner les gens en toute sécurité », conclut-il.