Sherbrooke envisage d’allonger la période estivale dans ses parcs

PARCS. La Ville de Sherbrooke examine actuellement la possibilité d’allonger la période d’ouverture de ses parcs, en réponse aux effets du réchauffement climatique qui bouleversent les saisons depuis quelques années.

Lors de la séance plénière du 1er octobre, la mairesse Évelyne Beaudin a abordé ce sujet. Elle a soulevé la question des fermetures des infrastructures des parcs, notamment des toilettes.

Actuellement, les parcs ferment généralement après la fête du Travail, au début septembre, tandis que pour les plus grands, la fermeture intervient plutôt en octobre.

 » Nous devons revoir notre politique de viabilité hivernale, car nous ne vivons pas l’hiver uniquement dans nos rues. Nous le vivons aussi dans nos parcs et sur les sentiers multifonctionnels. La semaine dernière, j’ai visité un parc où de nombreux enfants jouaient, mais les toilettes étaient fermées « , a déclaré Mme Beaudin, précisant que cette problématique préoccupait également plusieurs élus du conseil municipal.

Elle a soulevé une autre question : celle de l’interdiction de stationner dans les rues à partir du 1er novembre, alors qu’il n’y a pas toujours de neige.

 » Cette révision pourrait permettre à nos citoyens de profiter pleinement des services. L’été est plus long, et nous le constatons « , a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, Mme Beaudin a mentionné qu’un autre dossier nécessitait une révision : le plan directeur des parcs, adopté en 2012, qui arrive désormais à son terme.

 » La ville a beaucoup évolué au cours des dix dernières années, et il est essentiel de s’assurer que les besoins des citoyens soient satisfaits sur l’ensemble du territoire « , a-t-elle précisé, en estimant que ce dossier sera examiné par le prochain conseil municipal, après novembre 2025.

La directrice du service de l’entretien des infrastructures, Nathalie Bourgeois, a indiqué que des changements pourraient intervenir en 2026.

 » Nous observons l’affluence dans les parcs et nous travaillons sur ce dossier pour trouver des solutions. Ce sera aux élus de décider. La révision de la viabilité hivernale sera présentée en 2026 « , a-t-elle affirmé.

D’ici là, Mme Bourgeois a précisé que la ville continuera à s’adapter aux besoins avec les ressources disponibles, prenant l’exemple de l’ouverture des terrains de tennis au lieu des patinoires durant la semaine de relâche.

Elle a également souligné que les effets des changements climatiques sur la gestion des infrastructures, y compris les parcs, étaient une préoccupation croissante.

 » Nous nous interrogeons également sur l’avenir des patinoires : devrions-nous envisager des patinoires couvertes, ou en avons-nous trop ? C’est un sujet que nous surveillons de près « , a-t-elle conclu, sans toutefois confirmer si d’autres municipalités avaient déjà mis en œuvre des changements similaires.