« Tout a baigné dans l’huile » au Marché de la gare
MARCHÉ. L’actuelle saison estivale du Marché de la gare de Sherbrooke, qui a pris fin samedi dernier, a été la plus « belle année » pour la coordonnatrice de l’événement, Sylvie Brunelle, depuis son arrivée en 2019. Selon elle, le réaménagement du site a permis un plus grand achalandage.
« Ça été une très belle année tant pour l’administration que pour les exposants, malgré la pluie. J’aime bien dire qu’avec notre restructuration, comme l’installation d’un carré de sable et d’un piano pour les familles, on a pu démocratiser le Marché », explique Mme -Brunelle, tout en ajoutant qu’elle quittera son poste de coordonnatrice. La dame désire laisser sa place après avoir piloté le projet de réaménagement.
Même si elle n’a pas encore les statistiques exactes de l’été 2023, Sylvie Brunelle est bien confiante que les retombées économiques seront plus imposantes que les dernières années. D’après ses calculs, plus de 150 000 $ en vente ont été réalisées, et ce, uniquement par les producteurs et maraîchers.
« C’est plus que l’an passé, et aussi, il reste à voir pour les artisans, les restaurateurs, etc. Donc, on va dépasser ce montant avec l’achalandage qui a été d’environ 1100 personnes par semaine, mentionne-t-elle. L’an passé, par exemple, la moyenne de visiteurs se situait entre 800 et 900 hebdomadairement. »
Plus accessible, plus dynamique
L’une des missions de Sylvie Brunelle était de permettre à la population régionale de « reconnecter avec l’alimentation de chez nous ». Grâce aux certains changements d’agencement, le Marché de la gare a accueilli plus de gens, de différents âges. « Tout le monde a été au rendez-vous, raconte la coordonnatrice. Je pense que les personnes se soucient de la crise écologique et l’inflation. »
Du côté des marchands, ceux-ci ont tous un point en commun : le désir d’encourager local tout en mettant leur entreprise de l’avant. À titre d’exemple, Tristan Rodrigue, producteur de pâtes artisanales natif de Magog, a passé son premier été au Marché de la gare. Et comme début, tout s’est déroulé comme sur des roulettes. « C’est le fun de pouvoir rencontrer les gens et de leur offrir nos propres produits d’ici », dit-il.
À quelques kiosques de M. Rodrigue se trouve Joudy Sawan. Cette dernière vend des pâtisseries depuis environ un an. « Même si ce n’est pas tout le monde qui vient au Marché, c’est une belle opportunité pour nous d’être ici », évoque Mme Sawan.
Maintenant que le Marché de la gare estival est terminé, l’administration laisse place à celui de Noël qui aura lieu prochainement.