Trois mandats sont priorisés pour les prochaines années
BIBLIOTHÈQUE. La Ville de Sherbrooke va de l’avant avec le plan de développement des bibliothèques qui priorise trois mandats : la construction d’une bibliothèque à Fleurimont, la réalisation d’un rattrapage technologique et l’implantation d’une réserve de livres au sous-sol de l’édifice du 400, rue Marquette.
Au total, des montants de 13,6 millions de dollars ont été approuvés, dont 9,9 millions de dollars qui seraient prévus pour la réserve de livres et automatiser le retour des livres. L’objectif de ce projet est de désengorger les bibliothèques tout en conservant les documents.
» Il est nécessaire d’alléger les collections pour libérer de l’espace. L’implantation de cette réserve permettrait de conserver les documents qui ne circulent pas suffisamment pour justifier un espace dans une bibliothèque de quartier, mais qui sont encore en demande et empruntés dans le réseau « , peut-on lire dans les documents fournis par le conseil municipal.
Concernant le coût de la conversion du sous-sol du 400, rue Marquette, certains conseillers, dont Nancy Robichaud, ont déploré que ce montant (9,9 millions $) semblait trop important, espérant que » ce ne soit pas juste pour des étagères « .
Selon les équipes municipales, ce montant s’explique tant par l’aménagement du sous-sol du 400, rue Marquette, que par le réaménagement de la bibliothèque Éva-Sénécal.
Un virage technologique
Un des changements majeurs serait de rassembler toutes les bibliothèques de la Ville de Sherbrooke, tant municipales qu’autonomes (Gisèle-Bergeron et Lennoxville), sous le même système informatique. Rappelons que les deux bibliothèques autonomes sont affiliées au Réseau BIBLIO de l’Estrie. La cheffe de la Division des bibliothèques de la Ville de Sherbrooke, Nathalie Malo, a confirmé qu’elle souhaite que ces bibliothèques gardent leur autonomie complète, mais elle croit qu’il serait mieux pour les citoyens de pouvoir avoir un abonnement unique.
Parmi les changements à prévoir dans les prochaines années, il y a l’instauration des prêts interbibliothèques qui permettraient aux citoyens de commander à leur bibliothèque de quartier, n’importe quel livre disponible à Sherbrooke. Actuellement, il est seulement possible de rapporter un livre de cette manière, selon Mme Malo.
Également, Sherbrooke souhaite l’ajout de chutes intelligentes ou de robots de tri qui seraient rendus possibles grâce à la technologie RFID qui » munie les livres d’une puce d’identification électronique « . Une technologie déjà présente dans la majorité des grandes villes du Québec, mentionne Mme Malo.
Pour ce qui est de la future bibliothèque de Fleurimont, ce dossier repassera prochainement au conseil municipal.