Rétro 2024: Un incendie majeur pour débuter l’année
RÉTRO 2024. 2024 a débuté abruptement pour plusieurs commerçants et résidents du centre-ville. L’après-midi du 23 janvier, un incendie majeur s’est déclaré derrière le 14 rue Wellington Sud et a complètement détruit le bâtiment. Le Service de protection contre les incendies de Sherbrooke (SPCIS) a travaillé d’arrache-pied pour contenir la propagation des flammes au Liverpool et au Café Bla-Bla.
La bâtisse incendiée abritait l’entreprise Gest-Immo, 14 logements résidentiels et le restaurant Favela’s, qui avait ouvert ses portes quelques jours plus tôt. 150 pompiers de cinq casernes se sont relayés sur les lieux pour combattre l’incendie le jour et jusque dans la nuit du 24 janvier. Plusieurs résidences, bureaux et commerces voisins ont été évacués afin d’assurer leur sécurité et de permettre aux pompiers de faire leur travail sans encombres.
Malgré l’intensité du brasier, personne n’a été blessé lors de l’incident.
DE LOURDS DOMMAGES POUR CERTAINS COMMERÇANTS
Bien qu’ils aient été sauvés des flammes, les commerces avoisinants ont connu d’importants dégâts d’eau et de fumée. Le mur mitoyen entre le Liverpool et le 14 Wellington sud datant de la fin du 19e siècle étant fragile, des travaux d’urgence ont dû être effectués pour le maintenir en place. Les 2e et 3e étages du bâtiment abritant le mythique resto-bar ont été les sections les plus endommagées par l’eau et la fumée. Le café Bla-bla a aussi subi son lot de dégâts suite à l’intervention des pompiers. À ce jour, ces deux commerces sont toujours en attente de décisions relevant de leurs assureurs et des propriétaires, concernant les travaux de rénovation, qui s’annoncent majeurs.
LE TRAVAIL DES SERVICES D’URGENCE DIGNE DE MENTION
« C’était un feu impressionnant, selon le directeur du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke (SPCIS), Martin Primeau, qui venait tout juste d’entrer en poste au moment des faits. Je suis très fier de la finalité de l’opération, on a réussi à sauver deux bâtiments contigus. C’était loin d’être évident dans de telles circonstances », avait-il commenté.
Ce dernier mentionnait qu’après s’être assuré de la sécurité du public, les sapeurs ont éployé leurs énergies à empêcher la progression du brasier vers d’autres bâtisses. « La priorité des pompiers est de sauver des vies. Dans ce cas-ci, on a eu la chance d’avoir l’information que le bâtiment avait été évacué. On a pu aller à la prochaine étape en passant en » mode attaque » contre les flammes pour empêcher leur progression. Si un tel feu s’était déclenché la nuit, on aurait eu une tout autre opération », affirmait-il.
Constatant « des éléments particuliers » lors des premières analyses de la scène, le dossier d’enquête de l’incendie a été remis entre les mains du Service de police de Sherbrooke (SPS). Ces constats portaient à croire que l’incendie était d’origine suspecte. Près d’un an plus tard, l’enquête suit son cour, et la cicatrice de l’incendie demeure bien visible.