Un nouveau centre d’hébergement aux sinistrés dans l’ouest de Sherbrooke
URGENCE. Le Centre récréatif de Rock-Forest (CRRF) n’est plus désigné comme lieu d’hébergement pour les sinistrés de l’ouest de la ville en cas d’urgence. Ce rôle est désormais attribué au Centre communautaire Richard-Gingras, situé à Saint-Élie.
Selon les documents transmis aux médias, le CRRF ne répondait plus aux attentes de l’Organisation municipale de sécurité civile (OMSC).
« Les salles d’hébergement éloignées les unes des autres, séparées par la patinoire, en sont un exemple. Les salles dédiées à des sports avec des surfaces spécifiques sont plus difficiles à transformer en hébergement adéquat et à remettre en état après un accueil de sinistrés », peut-on lire dans le document.
La conseillère du district de Brompton, Catherine Boileau, a souligné l’importance d’un accès efficace au transport en commun pour un lieu d’hébergement destiné aux sinistrés. Une préoccupation également partagée par le conseiller du district du Golf, Marc Denault.
« En posant la question, on m’a dit que ce n’était pas l’endroit le mieux desservi. Je pense qu’il faut trouver des emplacements plus stratégiques pour un tel lieu. Il faut des endroits qui permettent aux gens de se déplacer facilement », a-t-il déclaré.
Selon le document, le Centre communautaire Richard-Gingras offre davantage de flexibilité pour devenir un centre d’hébergement d’urgence.
« Le centre s’adapte mieux à devenir rapidement un centre d’hébergement de l’OMSC grâce à ses grands espaces multifonctionnels permettant de mieux structurer l’hébergement. Son vaste stationnement constitue également un atout. »
Christelle Lefèvre, conseillère du district de Saint-Élie, a reconnu que la localisation du CRRF était plus centrale et avantageuse. Toutefois, elle a expliqué que le choix du Centre communautaire Richard-Gingras s’est imposé en raison des caractéristiques de l’espace.
« C’est certain que ce n’est pas optimal et que ce n’est pas aussi central, car le Centre récréatif était plus près des quartiers et des épiceries. Mais le transport en commun va s’améliorer, et on s’entend que ce n’est pas un lieu utilisé chaque semaine non plus », a-t-elle affirmé.
Le Centre Julien-Ducharme conserve son statut de centre d’accueil majeur en cas d’urgence, tel que désigné par la Ville en 2019.