Une étudiante de l’Université de Sherbrooke s’illustre sur les verts
GOLF. La passion du golf habite Mathilde Denicourt depuis l’âge de cinq ans. 16 années plus tard, l’étudiante en psychologie à l’Université de Sherbrooke rayonne sur les terrains de golf avec le Vert et Or.
« J’ai commencé le golf avec mon frère Jean-Philippe, se rappelle l’athlète originaire de Saint-Césaire. Je me souviens, on était toujours en train de faire des petits concours l’un contre l’autre pour déterminer qui était le meilleur. Je pense que notre « rivalité » est l’une des raisons pourquoi j’ai progressé dans le sport. »
Aujourd’hui, Mathilde et Jean-Philippe évoluent tous les deux avec l’Université de Sherbrooke. Nommée étudiante-athlète de l’année au gala 2023 du Vert et Or, en avril dernier, Mathilde a de nouveau impressionné cette saison en se hissant dans la première équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Elle a également décroché le prix Leadership et engagement social au niveau provincial. Ses performances, jumelées à celles du reste de l’équipe féminine ont permis aux golfeuses de terminer au deuxième rang cumulatif québécois, s’assurant ainsi d’une place au Championnat canadien, au printemps prochain.
« Nous sommes très fières de nous, exprime la jeune athlète. On a travaillé fort pour se rendre là. Évidemment, le niveau de jeu sera très élevé et je pense qu’il faut être réaliste. Si on peut passer la coupure, ce sera déjà un bel accomplissement. »
Mentionnons que les athlètes masculins du Vert et Or se sont aussi qualifiés pour la compétition canadienne. C’est la première fois que les deux équipes de golf y participeront ensemble.
LES ÉTUDES AVANT LE SPORT
Alors qu’elle était toujours au secondaire, les prouesses de Mathilde Denicourt sur les terrains de golf lui ont valu l’attention de plusieurs universités américaines. Elle a cependant pris la décision de demeurer dans la province pour poursuivre ses études.
« Je ne regrette aucunement mon choix d’être restée au Québec, affirme la golfeuse. Je termine présentement mon bac en psychologie et je compte poursuivre mes études au doctorat. J’aimerais travailler dans le milieu de la psychologie du travail et des organisations, tout en conservant une clientèle sportive. »
Consciente que sa carrière risque d’occuper grandement son agenda, Mathilde Denicourt assure que le golf aura toujours une place importante dans sa vie. « J’ai encore la passion du sport. C’est certain que je vais trouver du temps pour continuer de jouer au-delà de mes études. »