L’avantage numérique du Phoenix débloque contre Rouyn-Noranda

PHOENIX. Le Phoenix de Sherbrooke a dû trimer dur pour l’emporter 4 à 3 en prolongation, samedi soir dernier, face aux Huskies de Rouyn-Noranda. Devant des papas fiers au Palais des sports Léopold-Drolet, les Sherbrookois ont su briser le mauvais sort qui s’acharnait sur l’équipe en avantage numérique.

Quinze occasions. C’était le nombre d’opportunités qu’a bénéficié l’attaque massive des Oiseaux durant leurs cinq dernières rencontres. Néanmoins, ces derniers n’ont concrétisé aucune fois au cours de ce passage à vide.

Le Phoenix a mis un frein à cette mauvaise séquence en marquant deux filets avec un homme en plus, une première depuis le 28 décembre dernier. Il est question d’une libération qui a de quoi rendre heureux l’entraîneur-chef de Sherbrooke, Gilles Bouchard.

« Ça fait du bien, révèle le pilote. Notre premier but nous a donné du momentum. En espérant continuer de cette façon. »

Une autre guerre de tranchées

Bouchard l’a avoué lui-même : il s’agissait d’une semaine éreintante pour sa troupe. Vingt-quatre heures après avoir subi un revers crève-cœur aux mains du Cap-Breton, le week-end prenait fin face aux Huskies, l’un des grands rivaux des Sherbrookois dans l’Ouest.

« On ne s’est pas fait de cachette, car ils [les Huskies] ont des joueurs de talent. Mais nous avons travaillé sans relâche. Le plus important, c’est que nous y avons cru », ajoute Bouchard.

Après un lent départ, durant lequel le Phoenix a accordé le premier but du match, inscrit par Rémi Gélinas, les locaux ont marqué coup sur coup grâce à Félix Ouellet et Jayden Plouffe. Quant à Ouellet, il ne pouvait espérer un meilleur retour au jeu, lui qui était à l’écart depuis le début de la nouvelle année en raison d’une blessure.

« Ce que je craignais le plus, c’était ma forme physique. Finalement, tout s’est bien passé. Je suis encore plus content d’avoir eu une place sur l’avantage numérique dès mon retour », mentionne le natif de Trois-Rivières.

Entre-temps, le Phoenix a perdu les services d’Étienne Giroux. Ayant encaissé un lourd contact en première période, le numéro 22 a été victime d’une commotion cérébrale.   

Sherbrooke a le dernier mot

Jusqu’à ce que la sirène signifie la fin des 60 minutes de jeu, c’était le jeu de la patate chaude entre les deux clubs. Nathan Langlois a égalisé le pointage par le biais d’un tir chirurgical ayant laissé aucune chance à Linards Feldbergs.

Dès le début de la troisième période, Mavrick Lachance a répliqué de la même façon avec un tir fumant où Zach Pelletier n’a vu que du feu. Le petit manège ne s’est toutefois pas arrêté à ce moment. Samuel Rousseau, le frère de Thomas chez le Phoenix, a ramené tout le monde à la case de départ.

Cependant, afin de suivre la logique du petit jeu entre les deux équipes, c’est Chad Bellemare qui a mis fin au débat en prolongation. L’attaquant n’a eu qu’à pousser légèrement la rondelle dans la cage adverse à la suite d’une attaque en surnombre préparée par Hugo Marcil.

« Il faut donner crédit au Phoenix, admet l’entraîneur-chef de la Meute, Steve Hartley. Nous le savions que ça n’allait pas être facile, parce que c’est un club bien dirigé. »

La soirée des pères

Comme le veut la tradition avec les mères dans la période des Fêtes, c’était au tour des papas des joueurs du Phoenix de s’incruster dans le quotidien de leurs fils. Pendant la période d’échauffement, ces derniers étaient tous alignés sur le banc de l’équipe, le regard posé sur leurs garçons. Ils ont même participé au discours d’avant-match dans le vestiaire.

Les Oiseaux s’envoleront vers Québec pour y affronter les Remparts le 24 janvier (19 h).